Howlin’ Ray’s

Chez Howlin’ Ray’s, c’est si bon de se faire du mal. Après avoir patienté plus d’une heure dans un mall de Chinatown, on commande enfin son hot chicken. Blanc, cuisses, ailes ou poulet entier (garanti sans hormones et sans antibiotiques), avec le niveau d’épices correspondant : country, mild, medium, hot, x-hot, et howlin’. On se brûle les doigts en attrapant le poulet, puis on se brûle les papilles en l’avalant, Nashville-style. La sueur commence à perler sur les fronts, mais Dieu que c’est bon. Le hot chicken de chef Johnny (qui a travaillé pour Thomas Keller, Gordon Ramsay et Nobu Matsuhisa) se dévore également dans un sandwich avec du coleslaw, des pickles, et deux buns briochés. Votre gorge vous brûlera tout l’après-midi, mais il faut souffrir pour être bon.